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Située entre l’Allier et les puys de Corent et de Saint-Sandoux, La Sauvetat offre des paysages façonnés par le volcanisme, ponctués de vignes et de champs de céréales, formant un véritable écrin pour une architecture remarquable profondément liée à son histoire. Établie sur un lieu déjà occupé à l’époque gallo-romaine, la cité de La Sauvetat est une villeneuve créée probablement à l’initiative d’Alphonse de Poitiers au XIIIe siècle. Un établissement de l’ordre des Hospitaliers y est attesté en 1293. Plus tard, Odon de Montaigu, grand prieur d’Auvergne, développe le village et le dote de fortifications. À partir du XVIIe siècle le fort perd sa fonction de refuge et les bâtiments sont utilisés pour les activités agricoles. Commence alors une longue période d’abandon et d’oubli. Mais grâce aux travaux d’un universitaire et à la mobilisation des habitants de la Sauvetat, sensibles au patrimoine, l’histoire de ce « fort villageois » s’éclaire d’un jour nouveau, à partir des années 1960, en même temps que la réhabilitation du bourg médiéval est entreprise. La situation privilégiée de La Sauvetat attire des habitants qui apprécient la qualité architecturale, la douceur de vivre dans cette plaine de l’Allier, la proximité immédiate de la nature grâce à la coulée verte qui suit le sillon du ruisseau du Charlet. Proche des grands axes de communication, la cité constitue une liaison dynamique entre l’activité professionnelle des villes de Clermont ou d’Issoire et les activités de pleine nature du massif du Sancy.

  1. Les fontaines publiques
  2. Histoire du fort
  3. La grosse tour
  4. Porte Saint-Jean
  5. Les loges
  6. Le noyau primitif
  7. Chapelle des Hospitaliers
  8. Du silo-glacière à la prison
  9. Chapelle du Saint-Esprit
  10. Le lavoir et « la bujade »